René Emmanuel Sadi met en garde la presse dans le traitement de l’affaire Martinez Zogo
Dans un communiqué rendu public ce 1er mars 2023, le Ministre de la Communication appelle les hommes de médias à davantage de mesure et de responsabilités, pour ne pas se mettre en marge de la loi, dans les commentaires faits sur cette affaire.
L’affaire Martinez Zogo continue de défrayer la chronique, un peu plus d’un mois après la découverte de la dépouille macabre du journaliste. Dans le cadre de cette affaire, plusieurs suspects ont été interpellés, et sont en exploitation. Au quotidien, le sujet fait aussi l’objet de débats sur les chaînes de télé et de radio, mais aussi de reportages pour les médias cités plus haut, mais aussi pour les organes de presse écrite et de presse en ligne. Des commentaires sur l’affaire qui cristallisent aussi les critiques, certains pouvant apparaître comme des analyses orientées et sans objectivité. Face à ceci, le Ministre de la Communication a décidé de tirer la sonnette d’alarme.
Dans un communiqué publié ce 1er mars, le porte-parole du gouvernement relève que « toute communication intervenant dans cette affaire, alors qu’une enquête judiciaire est en cours, est encadrée par des dispositions pertinentes du code de procédure pénale ». Aussi, il note que « la commission d’une telle infraction par voie de presse, constitue une circonstance aggravante au sens de la loi ». Il n’a pas manqué de relever que les contrevenants, peuvent tomber sous le coup des articles 169 et 170 du Code pénal qui disposent que : « celui qui relate publiquement une procédure judiciaire non définitivement jugée, dans les conditions telles qu’il influence même non intentionnellement l’opinion d’autrui, pour ou contre l’une des parties » peut être sujet à des poursuites judiciaires.