55 journalistes tués à travers le monde par le coronavirus depuis le mois de mars
C’est le résultat d’un rapport publié par une ONG Suisse et rendue publique ce 1er mai 2020. Pour donner la bonne information, les journalistes sont très souvent exposés aux facteurs de contamination du virus, dans des lieux à haut risque sanitaire.
55 journalistes tués des suites de coronavirus, depuis le mois de mars 2020. Ce lourd bilan, est contenu dans un rapport de l’ONG Suisse Press Emblem Campaign (PEC) qui a été rendu publique ce 1er mai 2020, à deux jours de la journée mondiale de la liberté de la presse. L’étude prend en compte 23 pays répartis sur tous les continents. Cependant, l’ONG basée à Genève insiste sur le fait que « la cause professionnelle n’est pas toujours etablie ».
Ainsi, l’ONG note également les risques auxquels sont soumis les journalistes en cette période délicate: « Les journalistes courent des risques importants dans cette crise, car ils doivent continuer à informer, en se rendant dans les hôpitaux, en interviewant les médecins, infirmiers, les dirigeants politiques, les spécialistes, les scientifiques, les patients », souligne-t-elle. « Dans divers pays, les mesures de protection indispensables (distanciation, port de masques, mesures d’hygiène, mises en quarantaine) n’ont pas été appliquées, surtout au début de l’épidémie », poursuit l’ONG.
Parmi les pays les plus touchés, on retrouve l’Equateur avec 9 morts, les États-Unis avec 8 morts, le Brésil 4 morts et la Grande-Bretagne et la France qui comptent 3 morts chacune. Il est à noter aussi qu’une centaine de journalistes à travers le monde sont encore contaminés et en cours de traitement.