Nourane Foster en colère contre GRIOTE après la diffusion d’un sondage
La députée du PCRN accuse la journaliste Clarence Yongo, promotrice de ladite page, d’être l’auteure d’un sondage la classant parmi les « personnalités politiques les moins aimées des Camerounais ». Ce que rejette GRIOTE.
Il y a de l’eau dans le gaz entre Nourane Foster, députée du PCRN, et Clarence Yongo, promotrice de GRIOTE, une page spécialisée dans l’actualité féminine.
Dans une série de publications sur sa page Facebook ce lundi 30 décembre 2024, la parlementaire s’en prend violemment à GRIOTE. Elle accuse la journaliste d’être derrière un sondage relayé par sa plateforme, qui la classe parmi « les personnalités les moins aimées des Camerounais », avec « 78 % d’avis défavorables », aux côtés du président de l’Assemblée nationale Cavaye Yeguié Djibril (74 %), du maire de la ville de Yaoundé Luc Messi Atangana (81 %), du ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi (88 %) et de son homologue de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji (96 %).
Les statistiques, d’après l’affiche publiée par GRIOTE, proviennent d’une enquête de « l’Observatoire politique du Mouvement des Jeunes Révoltés (MJR) », a également remarqué Médiatude. L’observatoire, selon le document, affirme avoir obtenu ces chiffres grâce à un échantillon de « 1 900 personnes, représentant la population camerounaise âgée de 21 ans et plus ». Pour l’élue du Wouri, l’association mentionnée n’est qu’un cache-sexe.
Assurant avoir « identifié » le véritable auteur, Nourane Foster a affirmé que Clarence Yongo est à l’origine des fameuses statistiques, d’autant plus que cette dernière a été la porte-parole de Serge Espoir Matomba, l’un de ses adversaires politiques, à la présidentielle de 2018, et qu’elle serait coutumière de « fake news » à son encontre « depuis plusieurs années ». La députée a promis, dans une publication, que « cette tentative de manipulation de trop ne restera pas sans réponse adéquate ».
La réaction de GRIOTE
De son côté, le camp de Clarence Yongo ne semble pas montrer le moindre signe d’inquiétude face à la mise en garde de Nourane Foster. GRIOTE considère d’ailleurs ces accusations comme de la « diffamation ». La rédaction a assuré qu’elle travaille « sans avoir froid aux yeux » et a déclaré que ce sondage n’est pas de son fait.