Ernest Obama réagit à son agression à Paris et interroge le silence du MINCOM, du CNC et Reporters Sans Frontières
Le Directeur des rédactions du journal l’Anecdote s’est exprimé ce 16 février après son agression du 13 février 2020 par des militants de la Brigade Anti-Sardinards (BAS). Une plainte a été déposée selon le journaliste.
Vision 4 ne compte pas rester tranquille après ces événements de Paris qui continuent de faire réagir le monde la presse. « Le groupe Anecdote a pris toutes les mesures possibles. Nos avocats ont été mis à contribution pour suivre l’affaire. Les policiers nous ont appris que jusqu’ici aucune plainte n’avait été déposée en dehors des plaintes de la casse des ambassades. Les autres attaques n’avaient pas de plainte. La semaine prochaine on en saura un peu plus. » A promis Ernest Obama dans son émission dominicale Club d’Elites.
Le journaliste remercie toutes les personnes qui ont exprimé leur compassion mais en profite pour critiquer le silence de plusieurs organismes, a constaté Médiatude. « On remercie également certains pour leurs réactions. Le président du SNJC, Monsieur Denis Nkwebo qui a condamné; Cabral Libii, même le ministre Momo. On note quand même un mutisme du ministère de la communication face à cette attaque d’un journaliste à Paris. Le Mincom est resté muet, le Conseil national de la communication est resté également muet. Reporters sans frontières est resté muet, alors qu’au Cameroun, quand certains journalistes sont interpellés on voit des réactions promptes. »
Selon une vidéo diffusée sur Facebook, le journaliste a été attaqué devant un hôtel à Paris par ces activistes qui l’ont aspergé d’une poudre blanche et insulté avant de prendre la fuite. Ces militants de la BAS dénoncent les prises de positions régulières du journaliste à Vision 4. « C’est vous qui insultez les camerounais. » peut-on écouter dans cette vidéo en circulation sur la toile.
Tout monde doit apporter sa contribution à la construction de ce pays : les Obama, la BAS
Le Directeur des rédactions de l’Anecdote s’est fait remarquer ces dernières années par ses multiples prises de positions, notamment à l’endroit de certains camerounais de la diaspora. Et le PCA du Journal Signature présent dans son émission ce 16 février pense qu’il est temps de tourner la page. « L’élection présidentielle est passée, il faut que les camerounais fassent table rase. Je voudrais demander au Camerounais de cultiver le pardon. Ces camerounais doivent se dire c’est un journaliste il a le droit de se tromper, peut-être qu’il s’est trompé, on lui pardonne. Tout monde doit apporter sa contribution à la construction de ce pays : les Obama, la BAS » affirme Raphael A., PCA du Journal Signature.