Ibrahim Traoré félicite Alain Foka
Le président de la transition du Burkina Faso a encensé le journaliste camerounais dans une interview réalisée le 30 janvier 2024.
Trois jours après la décision conjointe du Mali, du Burkina Faso et du Niger de quitter sans délai la Cedeao, l’homme fort du Burkina a accordé une interview à Alain Foka, dans le cadre de l’émission L’ENTRETIEN D’AFO MÉDIA. Durant les échanges, alors qu’ils abordaient la question de la viabilité de l’alliance des Etats du Sahel (AES), le capitaine Ibrahim Traoré a félicité le journaliste pour les actions panafricaines qu’il mène en vue de l’éveil des consciences en Afrique.
« Pendant longtemps, on a maintenu nos peuples dans une certaine philosophie tendant toujours à nous faire croire que nous ne pouvons rien sans les autres. Aujourd’hui notre mission à nous c’est d’éveiller les consciences. Vous le faites très bien d’ailleurs [Alain Foka, ndlr] et j’apprécie beaucoup. Il faut que les jeunes se rendent compte de ce qu’ils ont chez eux », a déclaré le président de la transition du Burkina Faso.
Dans l’interview, le capitaine Ibrahim Traoré a parlé des conditions de la rupture avec la Cedeao qui, d’après lui, n’aide pas ces trois États tant sur le plan sécuritaire que socio-économique. Pour lui, l’alliance des Etats du Sahel (AES) est viable car bien réfléchie. La question des relations avec la Russie et avec la France a également été abordée. « Avec la Russie, il n’y a pas un équipement que nous souhaitons acheter qu’ils ne nous vendent pas. Les autres nous font des restrictions (…) Il y en a même qui sont arrivés à nous dire qu’ils ne peuvent rien nous vendre qui est létale », a-t-il affirmé.
Alain Foka est de plus en plus engagé dans le processus d’éveil total des consciences chez les africains. Il est d’ailleurs la figure de proue du mouvement panafricain MANSSAH, une plateforme qui aspire à être « le catalyseur du renouveau africain ».