Interview

Interview : Sollicité par Cyrille Bojiko, Jean Solaire Kuete raconte pourquoi il a choisi de suivre Ernest Obama à Bnews1

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Le journaliste fait partie des premiers visages de Bnews1, que les téléspectateurs ont découvert le 15 janvier 2021. Jean Solaire Kuete revient dans cet entretien sur ses premières journées à Bnwew1 mais aussi sur sa rencontre avec Ernest Obama, qu’il a choisi de suivre alors qu’il a avait d’autres opportunités dans trois télés. Interview

Médiatude : Comment ça se passe à Bnews1 ?

Jean Solaire Kuete : Je dirais très bien.  Ça se passe comme dans un nouveau club de football. L’employeur démontre un enthousiasme contagieux et les employés quant à eux expriment librement leur volonté et leur engagement de porter haut le flambeau du club, en donnant totale satisfaction aux supporters et fans. Avec cette image vous pouvez comprendre quelle ambiance règne actuellement au sein de BNEWS1. En ce qui me concerne, j’ai été bien accueilli, par le staff et les collègues qui n’ont pas caché leur satisfaction de m’avoir parmi eux. Ma réputation m’avait précédé, car il y’en a parmi ces nouveaux collaborateurs qui ont travaillé avec moi par le passé, dans d’autres structures. Ils ont visiblement eu le temps de rassurer les autres sur ma personne, mes qualités et mes défauts (rire). Et depuis la rentrée des programmes, je présente l’émission « Les influenceurs » qui m’a été confié et tout se passe bien. Les coéquipiers sont visiblement satisfaits et les messages que nous recevons après chaque production nous rassurent et nous permettent de corriger ce qui devrait l’être.           

Vous revenez à la télé après plusieurs années en radio. La transition est-elle facile ?

Vous faites bien de dire que c’est d’un retour qu’il s’agit. Ce qui suppose que j’ai déjà travaillé pour des chaines de télévision. Les téléspectateurs ne m’avaient plus vu sur le petit écran depuis un bon bout de temps. Du moins le temps passé à Kiss fm et Soleil FM ou je présentais l’émission « Ici la République ». Il y’en a même dont le dernier souvenir de moi comme présentateur télé remonte à 2005, quand je présentais « Destination » sur canal 2 international, ou entre 2007 et 2013 à New tv avec mes émissions « Le Débat du Dimanche » et « le Citoyen », des plateaux qui ont vu défiler la plupart des grandes figures de la scène publique d’aujourd’hui. Au fait, pour des raisons indépendantes de ma volonté J’étais redevenu un journaliste radio avec les attitudes et les habitudes de présentateurs radios. Reprendre avec les studios télé m’impose une reconversion qui ne se fera pas sans sacrifices ou sans douleurs. Je retrouve peu à peu les mécanismes et les réflexes de la télévision. Dans un avenir proche, on verra bien si j’ai pu m’adapter aux lumières et cameras. Toujours est-il que je suis un journaliste-présentateur polyvalent qui a déjà fait ses preuves dans tous les genres journalistiques, capable d’évoluer sur le terrain de la presse écrite, cybernétique et audiovisuelle (Radio et télé). J’ai juste le temps de faire une reconnaissance des lieux et tout ira bien.

A Bnews1 vous dirigez une quotidienne, les Influenceurs. Racontez-nous tout au sujet du choix de ce nom.

C’est le directeur général de la chaine lui-même qui a conçu cette émission et me l’a attribué pour la présentation. Nous avons ensemble travaillé sur les contenus, mais l’esprit et l’idée générale sont du Directeur Général qui a également choisi les chroniqueurs de cette émission. Je me suis approprié l’idée et mis au travail pour répondre aux attentes du Patron de BNEWS1. Si vous voulez, il s’agit d’un talk-show quotidien de 120minutes sur les faits d’actualité et les sujets d’intérêt général au cours duquel, sur un air de détente, les chroniqueurs s’entretiennent à bâton rompu sur les questions d’actualité retenues. L’idée est d’impacter la vie publique par des analyses froides et des raisonnements édifiants pour l’amélioration de la société africaine. Dès lors vous comprenez pourquoi les Rubriques « le carton du Jour » et « Djapap », qui permettent de sanctionner et de corriger les comportements déviants dans la société et de présenter comme modèle ceux qui méritent l’approbation de tous. Nous revenons sur l’actualité africaine à travers la revue de la presse et le Focus. Il faut dire que l’émission est susceptible de muter en Edition spéciale ou Breaking-news chaque fois que l’actualité l’oblige, comme ce mercredi avec l’accident survenu à la falaise de Dschang qui a fait une cinquantaine de mort. Nous avons sacrifié nos rubriques habituelles pour servir à nos téléspectateurs des informations fraiches et des commentaires instantanés sur ce drame.

Les influenceurs, Le Zénith, Nous Chez vous, Tour d’horizon… Comment comptez-vous sortir du lot ?

Je ne vous dirais pas comment, mais je peux vous garantir que nous sortirons du lot. Les émissions que vous citez ont leur place, nous avons la nôtre. Et nous allons l’occuper de la plus belle des manières, avec classe et professionnalisme si nous avons les moyens de mettre librement en pratique tout notre savoir-faire. Donnons-nous quelques temps pour évaluer. Les téléspectateurs viendront chez nous, non pas pour sanctionner les autres, mais pour vivre d’autres sensations.  Et je voudrais que ce soit clair pour nos fans, les autres sont nos concurrents mais pas nos adversaires. En dehors des antennes nous formons une confrérie. Nous nous fréquentons et nous pourrons nous retrouver un jour dans la même équipe, qui sait ! Le journaliste est comme un sportif. Il peut jouer une saison ici, et l’autre saison dans l’équipe adverse. Les meilleurs veulent tous jouer au haut niveau et mouillent le maillot pour cette noble ambition. Voilà le sens que je donne à la concurrence que je veux saine dans notre univers.

Comment se fait la rencontre avec Ernest Obama. On suppose que c’est lui qui vous fait la proposition de le rejoindre dans cette aventure. Ou le contraire ?

C’est Ernest Obama qui m’a approché en premier pour me parler de ce projet. J’entendais parler comme tout le monde sans grand intérêt. Puisque j’avais donné mon accord à Cyrille Bojiko, un grand professionnel pour qui j’ai beaucoup d’admiration, pour le rejoindre à Balafon tv, un tout aussi grand projet.  Nous étions très avancés. Bien avant Balafon j’avais reçu l’accord du Directeur Général de Canal 2 International pour une grande production et j’étais également sollicité par une troisième chaine de télévision basée à Douala. Tout concourait en réalité à mon retour à la télévision cette année lorsque Ernest Obama me contacte et me demande de rejoindre BNEWS1. Sa vision et son approche m’ont séduit, mais surtout la proximité de la chaine avec mon lieu d’habitation (Yaoundé). Il faut également dire que tout comme Cyril Bojiko et Eric Fotso, je connais Ernest Obama depuis longtemps. J’ai travaillé avec lui à ARIANE TV ou j’ai fait un passage éclair dans le top management. Nous avons tous les deux des bons souvenirs de cette chaine qui a vu passer de grands noms de la presse audiovisuelle.  Ernest Obama devenu promoteur d’une chaine de télévision sait très bien ce qu’il recherche chez moi et je comprends très bien pourquoi il m’a sollicité.

Les téléspectateurs souhaitent vous voir rester aussi longtemps dans cette télé, ainsi que tous vos collègues. Il n’est pas souvent évident pour de jeunes projets de conserver sa dream team aussi longtemps. Pensez-vous vous à titre personnel, pouvoir relever ce défi ?

Je pense que le dynamisme autour de l’émission que je présente ainsi celles des collègues et l’intérêt grandissant sur la toile et dans les ménages prouve à suffisance que nous avons déjà relevé le défi du lancement de la chaine. Et je dis bravo au Directeur Général pour cette entrée tonitruante dans l’univers audiovisuel camerounais. Aucune chaine de télévision privée n’a connu un tel lancement au Cameroun. Mais en ce qui concerne, je suis flatté d’apprendre de Médiatude que les téléspectateurs veulent me voir rester longtemps dans cette maison. Mais tout ne dépend pas des téléspectateurs, vous le savez. On reste là où on se sent bien, là où on peut travailler convenablement  et exprimer son génie . Tant que les conditions de travail le permettront, il n’ya aucune raison que j’abandonne un manager qui croit en moi et qui me donne l’occasion de donner ce que j’ai à donner.  Je ne suis qu’au début et pour l’instant je ne me plains pas.

Si vous aviez un message à passer à vos collègues de Bnews1 ce serait lequel ?

Je voudrais tout d’abord les félicités. Il n’ya pas beaucoup à redire sur le casting de BNEWS1 . Il y’a des compétences dans tous les compartiments, notamment à la rédaction. Avec un bon management, Bnews1 , ne saurait envier les grandes chaines de télévisions. Je suis fier de cette équipe de journalistes talentueux, engagés et solitaires, de ces présentateurs qui crèvent l’écran en commençant par le Chef. Mon vœu est de voir cette équipe cheminer ensemble pendant longtemps soudée par l’amour de l’excellence et le dégout de la médiocrité.

Et aux internautes ? Pourquoi devraient-ils adopter la chaine ?

Pour deux choses :

1-C’est une chaine à la vision révolutionnaire. Nous voulons faire la télévision autrement et relever le niveau de la télévision au Cameroun.

2- La jeunesse de son promoteur et de son personnel suffisent pour adopter cette chaine dans un environnement ou les jeunes n’osent pas beaucoup.

Aux internautes je dis merci pour l’accueil que vous avez manifesté à mon endroit. Sachez que je considère les moindres propos à mon égard et j’en tiens compte pour m’améliorer. Continuez de partager nos productions avec vos proches et partager avec nous ces grands moments de télévision sur BNEWS1 ;

A très bientôt sur le Canal 395 des bouquets Canal + 🙂

Nous sommes également disponibles dans les bouquets créolink et Digitel. C’est moi qui vous remercie pour l’intérêt porté à ma modeste personne.

© Entretien avec Médiatude, Y.M.T.

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