Jacques Fame Ndongo à LE POPOLI : « Je suis chef de 3è degré de Nkolandom »
Le ministre de l’Enseignement supérieur a réagi à une caricature publiée dans le journal satirique LE POPOLI du 29 janvier 2025. La publication questionnait la légitimité de sa chefferie et, plus largement, la valeur du soutien des chefs traditionnels à la candidature de Paul Biya pour la présidentielle de 2025.
La réponse du ministre au journal, ne s’est pas faite attendre. Au lendemain de la publication de LE POPOLI, Jacques Fame Ndongo a fourni des éléments qui devraient « répondre amplement à la question du journal ». LE POPOLI avait en effet titré : « Etoudi 2025: que vaut le soutien des chefs traditionnels? » et avec pour caricature : « Dites-moi, la chefferie traditionnelle de Fame Ndongo là, c’est vrai ou du bricole? Parce que je cherche son arrière-grand-père qui fut chef! ».
Dans sa réponse en date du 30 janvier 2025, Jacques Fame Ndongo détaille sa filiation et son ascendance, affirmant que son arrière-grand-père, Eugen Ndongo Ossoubita, fut chef de 3ᵉ degré de Nkolandom de 1902 à 1920, sous le protectorat allemand. Il retrace la succession de la chefferie, citant les noms de ses aïeux, parmi lesquels Ossoubita Ndongo (1870-1902) et Ndongo Obam (1865-1870).
Il insiste sur le fait qu’il est officiellement reconnu comme chef traditionnel de 3ᵉ degré depuis le 15 mai 1999, à la suite d’un arrêté préfectoral signé par l’autorité administrative compétente. « Je suis chef de 3è degré de Nkolandom depuis le 15 mai 1999 (arrêté préfectoral signé du préfet de la Mvila). »
Jacques Fame Ndongo ne se limite pas à justifier son titre de chef. Il assume pleinement son soutien au président Paul Biya, qu’il qualifie de « Fon des Fon » (chef suprême des chefs). Selon lui, l’appui des chefs traditionnels à un candidat n’est ni illégal, ni inédit dans l’histoire politique du Cameroun. Il affirme que ce soutien « vaut son pesant d’or » et s’inscrit dans une démarche démocratique, chaque citoyen étant libre de soutenir le candidat de son choix.
