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« La CEDEAO est devenue un instrument de propagande de la France », a soutenu Laurent Gbagbo sur AFO Média

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Invité d’Alain Foka dans MOMENT DE VÉRITÉ diffusée le 16 octobre 2024, l’ancien président ivoirien et ancien détenu de la Cour pénale internationale (CPI) a vivement critiqué la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la dépendance des institutions africaines vis-à-vis des puissances étrangères.

À un an de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, l’un des piliers de la CEDEAO, Laurent Gbagbo n’a pas mâché ses mots en s’attaquant à l’inefficacité de l’organisation face aux crises sécuritaires en Afrique de l’Ouest : « La CEDEAO ne s’attaque pas aux problèmes qui se posent aux États de l’Afrique de l’Ouest. Il y a Boko Haram au Nigéria, qu’est-ce que la CEDEAO fait contre Boko Haram ? Rien. Il y a les rébellions au Niger, au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, et maintenant au Togo. Qu’est-ce que la CEDEAO a fait ? Rien ».

Pour l’ex-président, la CEDEAO serait devenue un instrument aux mains de puissances étrangères, particulièrement de la France. « Même en se limitant à ces questions de sécurité, quand vous n’êtes pas capables, dans une communauté, de vous mettre ensemble pour chercher des solutions aux problèmes qui se posent, ne vous étonnez pas que les gens vous quittent. La CEDEAO est devenue un instrument de propagande de la France parce que, comme l’a dit un de mes amis, qui paye commande. », a-t-il lancé.

Dans la suite des échanges, Laurent Gbagbo a élargi son propos, critiquant la dépendance financière de l’Union africaine. « On a créé l’OUA puis l’Union africaine. Est-ce que ce n’est pas honteux qu’à Addis-Abeba, le siège de l’UA soit construit par une puissance étrangère, la Chine ? C’est honteux. Est-ce que ce n’est pas honteux que le fonctionnement quotidien de l’UA soit financé par l’Union européenne ? Mais quelle indépendance voulez-vous défendre quand vous vous mettez dans de telles situations ? », a-t-il déploré. Pour lui, « les Africains ont le choix entre deux voies : se ressaisir et financer eux-mêmes leurs organisations ou bien alors les dissoudre ».

Au cours de cette émission, Laurent Gbagbo a également évoqué des sujets brûlants, comme son absence des listes électorales pour la présidentielle de 2025, les intentions supposées d’Alassane Ouattara pour un quatrième mandat, ainsi que la situation politique et sécuritaire en Afrique de l’Ouest et l’AES.

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