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Le SNJC dénonce « avec vigueur l’acharnement sur la presse et ses acteurs » au Cameroun

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Dans une déclaration rendue publique le 3 octobre 2024, le Syndicat national des journalistes du Cameroun a déploré les « menaces répété contre la presse ». 

Plusieurs chaînes de télé et de nombreux journalistes ont reçu, au cours du mois d’août 2024, des sanctions de l’organisme en charge de la régulation des médias. Tout récemment, le Comité de protection des Journalistes, a confié que deux journalistes d’Equinoxe Tv font l’objet de « menaces de mort et d’arrestation en lien avec leur travail », au Cameroun.

Tant de choses que ne cautionne pas le Syndicat national des Journalistes du Cameroun (SNJC). L’association dirigée par Marion Obam, dans sa déclaration à la presse le 3 octobre 2024, dénonce un « acharnement contre la liberté de la presse ». 

Des convocations « inquiétantes »

Le SNJC fait part également de ses inquiétudes quant aux convocations de certains journalistes, qui se seraient déroulées en septembre dernier pour les intimer de « parler en bien du Cameroun, de donner la liste des invités et de ne plus inviter des personnes qui disent du mal du pays ». L’association révèle également que le 19 septembre 2024, le directeur de l’information de Galaxie, une chaîne basée à Garoua, a été convoqué par la police. Et d’après Marion Obam, les agents du renseignement ont essayé de suggérer une orientation de traitement de l’information sur un sujet précis dans le but de « restreindre l’espace de liberté du journaliste, des médias et finalement du citoyen à qui on voudrait livrer des informations taillées sur mesure pour plaire à certains esprits ». L’objectif, selon elle, serait de « réduire au silence ceux qui continuent de poser des questions gênantes ou de critiquer le pouvoir. »

De plus, le syndicat mentionne également d’autres cas de journalistes,  travaillant respectivement à Radio locale FM Bénoué et à Radio Salaam. L’association renseigne qu’ils ont été convoqués par les renseignements généraux pour « injures publiques et diffamation par voie électronique ». 

« Rien, même pas le prétexte de la période pré-électorale, ne peut justifier ce comportement qui, non seulement ternit l’image de notre pays, mais nous fait dégringoler dans les classements des organisations internationales », s’est indignée Marion Obam cite Télé Asu. 

Le SNJC a tout de même appelé les journalistes à continuer leur travail avec professionnalisme et à ne pas céder à la peur.

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