Moïse Benga, directeur de ForYou Radio : « Le pourcentage de saturation de la bande FM est plus élevé à Douala »

Diplômé de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, Moïse « Arthur » Benga est à 27 ans, parmi les plus jeunes directeurs d’entreprise audiovisuelle du Cameroun. A Foryou Radio, il impose son style et ambitionne d’être compétitif à l’échelle nationale. Rencontre.

Médiatude : On vous qualifie de jeune et d’inexpérimenté. Que répondez-vous ?

Moïse Benga : Bien sûr que je suis jeune. Mais il est temps d’être Manager maintenant. J’ai plus de 10 ans d’expérience en radio malgré mon relatif jeune âge. C’est une passion, une vocation, je suis né avec. Je vais apporter cette vision de la jeunesse que j’aie, la légère expérience que m’ont conférée mes années radio, les enseignements reçus au meilleur de la formation journalistique d’Afrique Centrale, ou encore mes aptitudes personnelles pour être un bon collaborateur. Il est clair que je ferai des erreurs. Il est certain qu’elles feront de moi un meilleur manager que je ne le suis aujourd’hui. 

Qui est le nouveau patron de ForYou radio ?

Je suis Moïse Benga, « Arthur » pour les familiers, Journaliste, animateur radio, voix off entre autres. Je suis diplômé de l’Esstic Promo 2015. (sourire) ce n’est pas très compliqué de m’identifier dans une artère. Pour le reste, j’ai grandi en n’ayant pour seul allié que le travail bien fait. Les études et le monde de l’emploi sont aussi des écoles de la vie. Dans l’exercice de mon métier je suis hardi qu’il faut être en perpétuelle mutations ; innover, s’inventer, extraire le meilleur, la plus-value susceptible de renverser une situation soit de faire toute la différence. Mon métier c’est une passion que j’ai su entretenir par ce don Divin.  Je m’efforce à m’améliorer au quotidien.    

Et si vous présentiez brièvement la radio que vous dirigez ?

Le bébé se nomme For You Radio, il est né le 07 juillet 2021 à la faveur d’une cérémonie de lancement qui a réuni à Douala un parterre d’invités triés sur le volet aux rangs desquels le patron de la région. For You radio est un média disponible en fréquence de modulation sur 96.3 MHz à Douala et sur les boutiques web Google play et App store via l’application Foryou media, téléchargeable gratuitement. C’est une radio à thématique Technologies de l’Information et de la Communication qui met l’auditeur et le « radioviewer » au centre de ses préoccupations avec une propension à lui proposer des solutions.  

En quoi pensez-vous qu’elle à sa place ?

Elle se trouve opportune dans un univers médiatique en quête de renouvellement. Un espace marqué par l’arrivée des TIC qui contraste avec la perte de vitesse de certains médias classiques. Il devient intéressant de proposer une vision attractive, concurrentielle, non plus vraiment des médias classiques, plutôt de la radio dite moderne dans sa plus belle expression. 

Il y a tellement d’axes à notre stratégie car nous ne limitons pas les idées, qu’au contraire. Mais nous avons des certitudes sur l’orientation que nous souhaitons donner à notre média. Nous connaissons notre priorité : accompagner les auditeurs au quotidien, être à leur service et leur proposer des solutions.

Douala et la concurrence : avez-vous peur ?

Le pourcentage de saturation de la bande FM est plus élevé à Douala que dans toutes les autres régions du pays. C’est dire combien elle est dure la concurrence dans la capitale économique. Mais c’est nous mettre aussi un peu de pression que d’accepter de vouloir non pas concurrencer les stations littorales, mais celles qui ont une portée nationale. Car nous nous targuons de pouvoir être écoutés dans tout le Cameroun et au-delà. La valeur ajoutée de notre radio : une équipe jeune, particulièrement brillante, bien encadrée ; un projet conçu depuis des mois, dans lequel chaque détail a été minutieusement étudié ; notre orientation éditoriale et l’implication des TIC dans le rapport à l’auditeur ; un média participatif… Le reste est à découvrir en se connectant sur 96.3 FM

© Médiatude, Entretien avec G.M.