« Paul Atanga Nji n’est pas mon pire cauchemar. On n’a absolument aucun problème », a déclaré Cabral Libii sur Canal 2

Dans l’émission 2025 RDV diffusée sur Canal 2 International le mardi 8 avril 2025, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) s’est exprimé sur ses relations avec le ministre de l’Administration territoriale.

Malgré les nombreuses interdictions d’activités politiques visant son parti dans plusieurs régions et malgré la reconnaissance de Robert Kona comme président légitime du PCRN, en dépit des quatre décisions de justice rendues en sa faveur, Cabral Libii assure tout de même qu’il n’a « aucun problème » avec Paul Atanga Nji. Il le considère juste comme un « adversaire politique ».

« Non, Paul Atanga Nji n’est pas mon pire cauchemar… La dernière fois qu’on s’est vus, c’était en août 2019, lorsque, devant les caméras, ils nous remettaient le papier… Ce jour-là, il déclarait : « M. Cabral Libii est le président du PCRN. Nous nous sommes donné le temps nécessaire pour faire toutes les vérifications, il n’y a aucun problème ». Je cite, je suis en train de le citer : « Et nous lui remettons le papier devant témoin afin que nul n’en ignore ». Curieusement, ça donne ce que ça donne après… » a-t-il déploré.

D’après lui, sa relation avec Paul Atanga Nji reste purement professionnelle.

« S’agissant des problèmes d’individus, souffrez que je sois un peu différent sur ce point… S’il y a un souci, s’il y a un problème, un service public qui doit m’amener à rencontrer le ministre — et c’était le cas lorsque nous avons fait le congrès — d’ailleurs, lorsque nous avons créé le parti politique Les Citoyens et que nous sommes allés le voir pour savoir s’il y avait un souci, ils nous ont dit qu’il fallait qu’on y aille pour un certain nombre de vérifications. Nous y sommes allés… », a-t-il déclaré.

Il insiste sur le fait que, personnellement, il n’existe aucun différend entre lui et le ministre de l’Administration territoriale si ce n’est qu’il sont des « adversaires politiques »

« Si, dans le cadre de mon travail parlementaire, ou dans le cadre de ma vie de citoyen, je suis amené à rencontrer le ministre de l’Administration territoriale pour une raison ou pour une autre, je n’hésiterai pas une seule seconde. Mais, sur le plan individuel, on n’a absolument aucun problème. Je crois, d’ailleurs, que nous sommes naturellement des adversaires politiques, parce qu’il est membre d’un parti concurrent [Rdpc]… Donc, il faut arrêter de construire une sorte de conflictualité entre individus qui, de mon côté et de mon point de vue, n’existe absolument pas. » a-t-il confié.