Richard Bona : « Je ne donne plus d’interviews aux journalistes camerounais depuis 2020. N’insistez plus. »
Le célèbre bassiste l’a fait savoir sur Facebook, à une journaliste camerounaise travaillant pour Jeune Afrique, qui souhaitait réaliser une interview avec lui. La réponse de Richard Bona a choqué le journaliste Georges Dougueli, au point de le pousser à « revenir sur Facebook » pour apporter son soutien à sa collègue.
Dans un post publié sur Facebook le 2 octobre 2024, Richard Bona a une fois de plus prouvé que la page Cameroun est désormais tournée pour lui. Le célèbre bassiste, qui a obtenu la nationalité ghanéenne il y a plusieurs années, l’a encore démontré en jetant cette fois l’opprobre sur Clarisse Juompuan Yakam, l’une des journalistes camerounaises travaillant pour le magazine panafricain Jeune Afrique. Il a partagé ce qui semble être une capture d’écran de messages supposément envoyés par la journaliste, insistant pour obtenir une interview lors de son séjour en France, à « Saint-Germain-en-Laye, le 12 octobre 2024 ». Richard Bona a exprimé son exaspération face à ces demandes répétées. Le musicien a publiquement réitéré son refus catégorique, déclarant que cette décision s’applique à tous les journalistes camerounais.
« Très chère Madame,En 2020, j’ai clairement dit que je ne donnerai plus d’interviews à aucun journaliste camerounais. N’insistez pas. Jusqu’à nouvel ordre. J’ai un immense respect pour vous et pour votre magazine Jeune Afrique, mais j’ai une parole », a-t-il écrit en légende de sa publication.
La colère de Georges Dougueli
Si Clarisse Juompuan Yakam n’a pas encore réagi du moins publiquement, son collègue Georges Dougueli, également de Jeune Afrique, a pris les devants. Énervé, il a fait son « retour sur Facebook », qu’il avait suspendu en juin 2022, pour demander à Clarisse de ne plus insister.
« Incroyable ! Chère Clarisse Juompuan, je reviens sur Facebook spécialement pour t’apporter mon soutien. Je t’invite à ne pas prolonger cet échange avec ce monsieur, ni à répondre à ses suiveurs. Un échange privé devrait rester privé. Pour te dire non, il n’a pas besoin de prendre la terre entière à témoin. Il a transgressé cette règle élémentaire et ne mérite donc plus ton attention. Souvent, derrière le génie de l’artiste se cache une personnalité tourmentée et détestable à bien des égards », a-t-il écrit avant de subir les critiques de Richard Bona et de ses nombreux followers.
Outre les journalistes camerounais, Richard Bona semble également mépriser certains artistes musiciens. Fin mai 2024, il avait refusé une rencontre avec le chanteur Vanister, qui sollicitait une collaboration avec lui. Bona avait évoqué une ancienne vidéo dans laquelle Vanister, alors débutant, lui demandait de cesser « de jeter l’opprobre sur le Cameroun et de renier [sa] mère sur la toile ». Le bassiste, devenu très critique à l’égard du pouvoir de Paul Biya, qu’il accuse d’avoir « tout détruit », semblait ne pas avoir digéré cet épisode.