« Vision 4 va respecter les mesures du Cnc », promet Amougou Belinga

Le Pdg du Groupe l’Anecdote l’a annoncé à l’issue de son audience avec le président du Conseil national de la Communication (Cnc) le 23 août 2022.

Après un bras de fer qui a même connu la présence clinquante du ministre de l’Administration territoriale, c’est Vision 4 qui a finalement plié l’échine face au Conseil national de la Communication (CNC). Au sortir de l’audience que lui a accordée Joseph Chebongkeng, le président du Cnc ce mardi 23 août 2022 à Yaoundé, le Pdg du Groupe l’Anecdote a promis de veiller à l’application des sanctions infligées à ses collaborateurs. « Le ciel est sans nuage, nous allons respecter comme tout bon citoyen les mesures prises par le Conseil national de la Communication », a d’abord garanti le « Magnat des médias. « Nous sommes des républicains, on respecte les institutions. Si on ne respecte pas les institutions, on est dans la cour du roi Pétaud. C’est pour ça que j’ai fait cette demande, celle de solliciter une rencontre auprès du Conseil national de la Communication », a ajouté l’homme d’affaires au micro de Canal 2 international.

Pour rappel, 4 journalistes du Groupe l’Anecdote, ont été sanctionnés par l’instance de régulation de la communication au Cameroun. Martial Owona, Bruno Bidjang, Matthieu Ekong, initialement suspendus pour un mois ont écopé récemment deux autres mois supplémentaires pour avoir défié le Cnc. C’est valable pour le Grand reporter de la boite Raoul Christophe Bia qui lui suspendu initialement pour deux mois a vu sa peine prolongée d’un mois en plus.

« Nous ne devons pas utiliser nos stylos comme des pistolets… »

Joseph Chebongkeng, le président du Cnc, à l’issue de son tête-à-tête avec le « Zomlo’o des Zomlo’o » et les journalistes contrevenants, en a profité, face à la presse, pour rappeler à ses hôtes, les fondements de l’instance qu’il dirige. « Le régulateur que nous sommes est là pour aider la presse à améliorer son image. Nous avons un devoir de morailté envers le public. Nous ne devons pas utiliser nos stylos comme des pistolets ou encore nos micros comme des bombes », a-t-il souligné au micro de Canal 2 international.