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Affaire Esther Maël contre Ateh Bazore : le CNC donne raison à l’animatrice de Équinoxe TV

L’organe de régulation du secteur de la communication  au Cameroun a rendu son verdict au sortir de sa 40e session ordinaire ce 6 décembre 2023.   

Parmi les cinq cas de régulation qui étaient en examen au conseil national de la communication (CNC) ce jour, figure en grande place l’affaire Ateh Francis Ngong, Président du conseil  d’administration de la  SONACAM contre  Esther Maël Meffowe, animatrice en service à Equinoxe Tv. Le CNC avait été saisi par le PCA de la société nationale camerounaise de l’Art Musical pour diffusion, au cours de l’émission DIMANCHE AVEC VOUS du 16 juillet 2023, « d’accusations prétendument non fondées de nature à porter atteinte à sa réputation, relativement à des campagnes de dénigrement faites contre la SONACAM dont il assure la direction », écrit le CNC dans son communiqué. Dans les détails, le 16 juillet, l’animatrice recevait Ledoux Marcelin, artiste et membre fondateur de la SONACAM, qui s’oppose depuis quelques temps à la gestion de Ateh Bazore dans cette société de gestion des droits d’auteurs. Durant cette émission, le chanteur de bikutsi a tenu des propos désobligeants à l’endroit du président de la SONACAM, l’accusant notamment de détournement de fonds.

Émission à problème

Après examen, l’organe dirigé par Joseph Chebonkeng Kalabubse a « constaté que le programme querellé s’est plutôt déroulé dans le respect des exigences professionnelles d’investigation, de recoupement et d’équilibre dans le traitement de l’information portée à la connaissance du public ». Ainsi, il a « décidé de prononcer un non-lieu à suivre », ce qui met un terme à la procédure initiée par Ateh Bazore contre Esther Maël. 

Le verdict prononcé par le CNC n’a pas été favorable pour d’autres médias et Hommes de média comme c’est le cas avec Esther Maël. Plusieurs d’entre eux ont été sanctionnés pour des cas d’atteintes à l’éthique et à la déontologie professionnelles en matière de communication sociale. Il s’agit par exemple de Max Mpandjo, le directeur de publication du journal L’INDEPENDANT, qui a été suspendu de sa fonction de Directeur de publication et de l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun, suite à l’affaire qui oppose son organe de presse et la société CONGELCAM S.A.

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