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Atteinte aux bonnes mœurs : le Cnc met en garde les éditeurs étrangers

Le Conseil national de la Communication (Cnc) menace de les suspendre s’ils n’arrêtent pas de promouvoir des pratiques « portant atteinte aux bonnes mœurs et aux coutumes » à l’écran.

La sonnette d’alarme a été tirée par des activistes et une majorité d’internautes depuis fin mai 2023. Après s’être occupés des opérateurs mobiles étrangers pour leur service « de piètre qualité », ils s’en sont pris cette fois aux télévisions étrangères et éditeurs étrangers présents au Cameroun, qui diffusent des contenus, promouvant les « pratiques d’homosexualité » dans les dessins animés et les films. Chose qu’ils n’approuvent pas et exigent que leur progéniture en soit épargnée.

Si la guerre qui a été lancée contre un éditeur français en particulier sur les réseaux sociaux, commençait déjà à s’estomper, le Conseil national de la Communication, a lui pris le relai au Cameroun. Dans une note en date du 12 juin 2023, Joseph Chebongkeng Kalabubsu, le président de l’organe de régulation des médias au Cameroun, met en garde « les promoteurs et les professionnels des médias », contre « la « prolifération des programmes faisant la promotion des pratiques homosexuelles ».

« Ces programmes, généralement diffusés par des éditeurs étrangers, qui concernent habituellement des séries ordinaires, se retrouvent de plus en plus dans les dessins animés destinés à l’enfance et aux mineurs. Il s’agit de pratiques portant atteinte aux bonnes mœurs, aux coutumes et à la législation camerounaise », considère Joseph Chebongkeng Kalabubsu, dans le communiqué.

Fort de sa mission de veiller entre autres « à la protection de la dignité des personnes, notamment de l’enfance et de la jeunesse dans les médias », le Cnc, a pour le moment, tenu à rappeler aux promoteurs et professionnels des médias « que l’homosexualité est proscrite et condamnée par la loi pénale camerounaise, et que la diffusion dans les médias de scènes à caractère homosexuel constitue une atteinte à l’éthique et à la déontologie, professionnelle en matière de communication sociale ».

Et de leur demander « de retirer sans délai ces programmes qui violent la loi, le cas échéant, de la suspension pure et simple des médias concernés ».

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