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Guy Zogo répond à René Emmanuel Sadi

Le journaliste a tenu à s’exprimer au journal de 20h d’Equinoxe Télévision après la mise en garde du Ministre de la Communication sur le traitement des informations liées à l’affaire Martinez Zogo par les journalistes.

Depuis le début de l’affaire Martinez Zogo, René Emmanuel Sadi est à sa troisième communication. Dans la dernière en date, il met en garde les médias dans le traitement des informations liées à l’enquête sur l’affaire suscitée. Ici, il indique clairement que le journaliste qui commente une telle procédure peut tomber sous l’effet du code de procédure pénale et subir la rigueur de la loi. Il note pour l’illustrer que la loi dispose que « la commission d’une telle infraction par voie de presse, constitue une circonscription aggravante au sens de la loi ».

L’un des journalistes les plus présents sur le terrain depuis le début de cette affaire est Guy Zogo d’Equinoxe télévision. En ouverture de la séquence réservée à son briefing quotidien sur cette affaire, le journaliste a tenu à répondre au porte-parole du gouvernement camerounais : « Il faut dire que ce ne sont pas les journalistes qui mènent des enquêtes relativement à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo c’est bien entendu le commissaire du gouvernement, le tribunal militaire. Les journalistes ne font qu’en rendre compte selon les informations dont ils disposent, sans rentrer dans le détail des auditions. On ne saurait donc accuser les journalistes d’influencer le procès et la perception que le public a de cette affaire ».

Il n’a pas manqué aussi d’indiquer que les journalistes ne sont pas tenus au respect du silence de l’instruction : « ce sont ceux qui concourent à ce procès, ou du moins à l’expression de la justice dans cette affaire qui sont tenus au secret. Nous les journalistes, nous nous contentons des comptes-rendus ».

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