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L’Onu demande une enquête sur le meurtre de Jean Jacques Ola Bebe

C’est la conséquence d’un commentaire commis ce mardi 7 février 2023 par le porte-parole de Human Rights Watch (Hrw), l’organisation de défense des droits de l’Homme de l’Onu. En réaction au décès de Jean-Jacques Ola Bebe, survenu 11 jours après celui de Martinez Zogo, Seif Magango a demandé que lumière soit aussi faite sur les circonstances de son décès.

Soulignant toutefois l’enquête mixte-gendarmerie-police ordonnée par le chef de l’Etat Paul Biya, sur les circonstances du décès de Martinez Zogo, Seif Magango, porte-parole de Human Rights Watch, a demandé que les mêmes moyens soient mis en œuvre pour le défunt journaliste Jean Jacques Ola Bebe.

Seif Magango a appelé les autorités « à veiller à ce que le meurtre d’Ola Bebe fasse également l’objet d’une enquête indépendante, efficace et impartiale et à ce que les responsables » de son meurtre et de celui de son devancier Martinez Zogo, « à tous les niveaux soient tenus responsables », lit Médiatude dans son commentaire mis en ligne ce mardi.

De plus, le porte-voix de HRW, a exprimé son vœu de voir les autorités camerounaises « prendre toutes les mesures nécessaires pour créer un environnement » propice aux journalistes, parce que « préoccupés » par leur « sécurité », compte tenu du « meurtre d’un deuxième journaliste dans le pays en deux semaines ».

Seif Magango a d’ailleurs déploré qu’en janvier dernier, « au moins trois autres journalistes camerounais ont déclaré avoir reçu des menaces crédibles par des personnes non identifiées. »

Pour rappel Jean Jacques Ola Bebe, animateur de radio et prêtre orthodoxe, a été retrouvé mort le 2 février 2023 près de son domicile dans le quartier Mimboman, à Yaoundé, apparemment abattus par des assaillants inconnus. Son décès est survenu seulement 11 jours après la découverte du corps sans vie de Martinez Zogo, dont l’enquête initiée par le chef de l’Etat, connait des rebondissements depuis quelques jours. Le tout puissant homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et deux de ses collaborateurs ont d’ailleurs été interpellés le lundi dernier pour complément d’enquête.

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