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Rsf réagit à la condamnation d’Amadou vamoulké : « comment la justice a pu condamner un journaliste… sans le moindre élément de preuve tangible ? »

Dans une communication ce 21 décembre 2022, Reporters Sans Frontières a exprimé son mécontentement face à la condamnation à 12 ans de prison d’Amadou vamoulké par le tribunal criminel spécial (Tcs).

Rsf estime que la peine infligée à amadou vamoulké, l’ancien directeur général de la Cameroon Radio Television (Crtv) est « aussi sévère que grotesque », d’où dans sa note, l’organisation demande « l’abandon des charges » contre le journaliste.

« l’épilogue de l’interminable procès contre amadou vamoulké est aussi désolant que grotesque, critique Sadibou Marong, le directeur du bureau afrique subsaharienne de Reporters Sans Frontières. Comment la justice-a-t-elle pu condamner un journaliste à 12 ans de prison alors que les autorités, qui l’accusent de détournements de fonds, n’ont jamais présenté le moindre élément de preuve tangible ? Ce dossier est totalement vide. les charges contre Amadou Vamoulké doivent être abandonnées et le journaliste libéré immédiatement », lit médiatude.

De plus, Rsf renseigne que les avocats du prédécesseur de Charles Ndongo à la tête de la Crtv, « ont déposé un pourvoi en cassation devant la cour suprême » ce 21 décembre 2022. Ces derniers, d’après l’organisation à but non lucratif, estiment que leur client « a été condamné illégalement à 12 ans de prison par un tribunal aux ordres, le président ayant suspendu la lecture du verdict dactylographié pour lire un document. », peut lire Médiatude.

Pour rappel Amadou Vamoulké a été condamné la nuit dernière par le tribunal criminel spécial (Tcs) à 12 ans de prison ferme et à verser une amende de 47 millions fcfa, après avoir passé près de sept ans de détention préventive à la prison centrale de Nkondengui. Il a passé plus de « 2000 jours » derrière les barreaux, en attente de jugement, selon Rsf dans son bilan 2022. Son procès a été renvoyé pas moins de « 150 » fois, assume rsf, qui l’avait d’ailleurs décrit comme étant le procès « le plus long de l’histoire de l’opération épervier », toujours dans son rapport sur les actions commises contre les journalistes cette année 2022.

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