Actualités

Sexe tape à RSI : Après une mise en garde, Camus Mimb et Wilfrid Eteki présentent leurs excuses

Samedi 19 juin le lanceur d’alerte Boris Bertolt a menacé de publier « des preuves très grave » qui impliqueraient le patron de Radio Sport info dans la prise et la diffusion de cette vidéo obscène devenue virale. Martin Camus Mimb, et le troisième homme que le public recherchait ont réagit ce dimanche 20 juin.

C’est un nouveau rebondissement dans cette affaire qui agite la toile depuis le mercredi 16 juin. Face à une vidéo obscène tournée dans le bureau de Martin Camus Mimb à Radio Sport Info à Douala, et où on distingue aisément un homme et une femme qui se livrent à des actes sexuels ainsi que des photos du Commentateur sportif qui apparaissent en arrière-plan, ce dernier s’est défendu. Il prétend n’être ni de loin et ni de près impliqué dans ces événements. « Cette jeune dame que je ne connais pas est venue à mon bureau, avec son copain dans le but de se faire dédicacer mon livre. » a-t-il fait savoir dans une mise au point sur Facebook et dans l’émission DÉCRYPTAGE sur VISION 4. « En sus de cette dédicace, ce couple s’est dit disposé à débattre avec moi des multiples projets pouvant permettre de rehausser l’éclat de mes activités. Une telle éventualité, nécessitant une discussion sereine, j’ai naïvement sollicité qu’ils m’attendent patiemment dans mon bureau, le temps pour moi d’achever une intervention sur les ondes. J’ai alors quitté mon bureau et suis revenu une dizaine de minutes plus tard achever ma discussion avec eux sans me douter de quoique ce soit. » a rajouté le journaliste pour sa défense.

Pour Boris Bertolt, « les explications de Camus Mimb étaient simplement idiotes. » menaçant le commentateur sportif le 19 juin.  « Si après 4 jours, je sors de ma réserve cela veut dire que j’ai assez d’éléments pour soutenir l’accusation selon laquelle ce n’est pas seulement un pervers sexuel mais ce sont des gens méchants.  Non seulement Eteki (Le 3eme homme, Ndlr) et Camus Mimb ont couché avec cette jeune fille, mais c’est bien eux qui ont publié les images et vidéos. Je suis en possession des preuves que je rendrai public, et croyez-moi c’est très grave. Ces gars sont très méchants. Camus Mimb doit demander pardon à cette jeune fille, aux femmes et à l’opinion publique. Je lui donne 48h et pas plus. » a lancé Boris Bertolt

Après ces menaces, le premier a avoir réagi c’est Wilfrid Eteki. Il s’agit en réalité du 3eme homme que le public recherchait depuis plusieurs jours. Après recoupement, Médiatude a pu se rendre compte que les deux hommes sont en réalité des amis de longue date. Son nom a d’abord été rendu public par les lanceurs d’alerte Nzui Manto et Boris Bertolt. Dans sa sortie ce 20 juin sur Facebook, Wilfried Eteki soutient que « Malicka n’est pas venue faire une quelconque conspiration comme beaucoup veulent le faire croire. »

La sortie de Wilfried Eteki ( A droite illustration)

« Il circule depuis des vidéos dans les réseaux sociaux. Malheureusement une erreur de manipulation a envoyé au mauvais destinataire ces vidéos. J’ai pensé que le feu allait s’éteindre au bout de quelques jours, mais je constate que les plus grandes théories du complot se mettent en place. Il est important de porter à l’attention de tous, que cette jeune dame, Malicka n’est pas venue faire une quelconque conspiration comme beaucoup veulent le faire croire. Quant à Malicka, je lui présente des excuses sincères. Je regrette cet épisode. Elle ne mérite pas d’être ainsi lynchée, parce qu’en plus d’être brillante, elle est issue d’un milieu où le respect des mœurs est capital. Je présente ici à RSI toutes mes excuses pour les dégâts qu’on pu créer notre mésaventure. »

La réaction de Martin Camus Mimb le 20 juin sur Facebook

« RSI prend acte des excuses de M. Wilfrid Eteki, qui affirme à travers cette publication, que nos locaux ont injustement été exposés et qu’il a fait une fausse manipulation de son téléphone, pour que les images inacceptables d’une jeune Dame, se retrouvent sur la place publique. Nous prenons donc acte qu’il ne s’agirait pas d’un complot contre une institution qui se bat depuis près de dix ans, pour se frayer un chemin. RSI se battra jusqu’au bout pour laver son honneur terni par cette projection abjecte. Je l’ai dit publiquement et je le redis ici, cette jeune Dame, ne mérite pas ce qui lui est arrivé. Nous devons nous battre pour la protéger. C’est inacceptable ce qui s’est passé et nous nous excusons pour cette légèreté et ce manque de vigilance. Ce sera la dernière prise de parole publique sur cette sordide affaire. Le reste se fera par des canaux appropriés. Nous présentons nos sincères excuses à tous ceux qui vivent douloureusement cette situation depuis le début. Encore désolé. »

La toile reste très agitée après ces nouvelles sorties. Certains acteurs de la scène publique continuent de soutenir la culpabilité de Martin Camus Mimb. C’est le cas de Auréole Tchoumi, journaliste. « Martin est donc complice de ce qui s’est passé. Mentir prouve à suffire que sous le manteau de cette honorabilité que j’ai défendue à cor et à cri ici sur cette même page se cache plutôt un monstre. Martin devrait être banni de la corporation, traduit en justice pour répondre de ses actes. Abuser ainsi de la naïveté d’une gamine et la filmer en prenant le soin de se couvrir le visage mais exposer l’enfant est criminel. »

L’affaire Mimb n’est sans doute qu’au début d’un long épisode qui s’annonce.

Wilfried Eteki et Martin Camus Mimb en 2019

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page