Le CNC suspend Sismondi Barlev Bidjocka et plusieurs autres hommes de médias
La sanction est contenue dans une note signée ce 06 avril 2021. Le journaliste et chroniqueur est accusé d’avoir tenu des propos pouvant porter atteinte à l’honorabilité du secrétaire général de la Présidence de la République. Comme lui, neuf autres organes de presses et journalistes étaient inscrits au registres des affaires et des sanctions rendues publiques ce jour.
Sismondi Barlev Bidjocka est suspendu pour une période de trois mois de toute pratique de journalisme au Cameroun. C’est la quintessence du point huit de la décision de sanction portée par le conseil national de la communication contre le journaliste et contre certains responsables et organes de médias ce 06 avril 2021. Le journaliste et chroniqueur responsable de RIS FM est accusé d’avoir dans son éditorial du 05 mars 2021 « tenu des propos de nature à porter atteinte à l’honorabilité du secrétaire général de la Présidence de la République ». Ce n’est pas la première fois que le journaliste est indexé. Déjà il y’a quelques mois, il été indexé dans une rixe avec le ministre de la Communication.
Ce n’est cependant pas la seule affaire enrôlée et la seule sanction rendue publique ce jour. Dans le point 5 de la sanction, Robert Marie Eloundou, directeur de publication du journal Essingan et son journaliste Léger Ntiga écopent eux d’une sanction de un mois dans une différent les opposant à Grégoire Owona. Aussi, Gisèle Mebe Atangana, journaliste à Le Point Hebdo est elle suspendue pour un mois ainsi que son directeur de publication pour avoir attaqué le ministre Gabriel Dodo Ndoké dans un numéro du journal.