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Un journaliste « arrêté et passé à tabac pour la couverture d’une manifestation » au Sud-Ouest (CPJ)

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Dans un communiqué publié le 13 novembre 2024, le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) fait savoir que Guy-Bruno Maimo, journaliste au Volcanic Times, aurait été arrêté puis torturé par des éléments de la gendarmerie de Buea, alors qu’il couvrait une manifestation.

Selon le CPJ, l’arrestation de Maimo s’est déroulée le 24 octobre 2024, alors qu’il couvrait une manifestation organisée par un groupe de femmes devant le bureau de la gendarmerie à Buea. D’après le rapport de l’organisation américaine de défense des droits de la presse, Guy-Bruno Maimo aurait été appréhendé et roué de coups avant d’être relâché au bout de « cinq jours », soit le 29 octobre 2024, « sans qu’il n’ait pu avoir accès à un avocat ou à sa famille, selon l’Association camerounaise des journalistes anglophones (Camasej, ndlr) ».

« Maimo a indiqué qu’il avait été libéré sans condition, mais que les gendarmes l’avaient frappé à mains nues et avec une ceinture, l’avaient insulté, menacé d’emprisonnement et forcé à nettoyer les toilettes de la gendarmerie », affirme le CPJ dans son rapport, assurant avoir « examiné des photos montrant des coupures sur le dos de Maimo et sa chemise tachée de sang ».

De plus, d’après l’organisation, le journaliste pense que les gendarmes auraient exploité son téléphone pendant sa détention présumée. Il les « soupçonne d’avoir eu accès à son compte WhatsApp, car, selon des amis, il apparaissait comme « actif » ». 

En réaction, le CPJ appelle les autorités camerounaises « à enquêter et à demander des comptes aux personnes responsables de l’arrestation et des violences infligées à Nsoyuka Guy-Bruno Maimo ».

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