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« Je pourrais m’effacer au profit d’un Olivier Bile ou d’un autre candidat en 2025 », a affirmé Cabral Libii sur RFI 

Dans l’émission LE GRAND INVITÉ AFRIQUE diffusée sur les antennes du média français ce 10 avril 2024, le président national du PCRN s’est exprimé sur les sujets liés à l’actualité politique au Cameroun, notamment les élections présidentielles à venir et les troubles au sein de son parti politique.  

Cabral Libii, arrivé officiellement troisième à la présidentielle de 2018, n’est pas certain d’être candidat au prochain scrutin. Ceci est en partie dû à la brouille entre lui et Robert Kona, son prédécesseur à la tête du Parti camerounais pour la réconciliation nationale. Alors que les deux se disputent le leadership du parti, l’avis de Cabral Libii est clair, rien ne viendra déstabiliser sa marche vers la présidence de la République du Cameroun.  

« Ils étaient trois fondateurs à la création de ce parti. Les deux autres fondateurs ont pris leurs responsabilités, ont essayé de ramener à la raison l’autre fondateur [Robert Kona] qui est manipulé par le pouvoir. Il a fait l’aveu public de ce qu’il agissait sur instruction du ministre de l’administration territoriale et il a clairement affirmé devant les journalistes que l’objectif de toute cette manipulation était de m’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle (…) Le parti l’a exclu (…) c’est un acharnement sans précédent qui montre bien que l’objectif est de m’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle. Mais ce n’est certainement pas la médiocrité manipulatrice d’un Minat, M. Atanga Nji, qui va m’empêcher d’être candidat », a martelé le président national du PCRN.  

Au sujet des coalitions organisées par l’opposition, le député n’a pas caché sa position. « Il y a des démarches entreprises au Cameroun pour que les leaders politiques puissent se mettre ensemble. Celle initiée par le professeur Bile m’accroche, moi personnellement et ceux qui me suivent. Il propose que le peuple camerounais élise, en 2025, un pouvoir de transition. Transition, non pas par les coups d’États mais par le vote. Un pouvoir qui va arriver et qui va faire un audit du Cameroun pendant deux ou trois ans, qui va assainir les textes, réécrire la constitution (…) L’un des sujets sur lesquels nous travaillons c’est le profil de cette candidature, de celui qui va faire deux ou trois ans au pouvoir et qui y renoncerait immédiatement par la suite. Je pourrais m’effacer au profit d’un Olivier Bile, puisque c’est le nom que vous avez cité, ou d’un autre » , a-t-il confié.  

Cabral Libii s’est également prononcé sur les 41 militants du MRC qui sont en prison. Pour lui, c’est un abus. Dans la foulée, il a aussi exposé le système qu’il propose et qui éviterait la séparation entre francophones et anglophones. Un système qui consisterait à faire disparaitre les régions actuelles qui pour lui, n’ont aucun sens, et transformer les départements en une trentaine de régions.

L’intégralité de l’interview

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