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« Si Rémy Ngono était resté au Cameroun, les médias seraient autre chose que ce qu’ils sont aujourd’hui », a affirmé Cyrille Bojiko sur Naja Tv [Vidéo] 

Invité de l’émission AUTANT LE DIRE, diffusée jeudi 23 novembre 2023, pour parler de son parcours, Cyrille Bojiko le patron de Balafon Médias Group, a rendu hommage à JP Rémy Ngono, son ancien patron à la Radio Tiemeni Siantou, aujourd’hui en service à France Médias Monde. 

Lors de son entretien avec Jean Bruno Tagne dans AUTANT LE DIRE, l’émission phare de la web télévision Naja Tv, Cyrille Bojiko s’est souvenu de son passage à la Radio Tiemeni Siantou, au début des années 2000. Et surtout de ses relations avec l’homme qui lui a donné sa chance, « le 11 juin 2000 » : le chef de chaîne d’alors JP Rémy Ngono, le célèbre animateur radio et pourfendeur du régime Biya, aujourd’hui en service à France Médias Monde, le groupe qui édite notamment RFI et France 24, deux médias du service public Français. 

D’emblée, Cyrille Bojiko s’est souvenu d’un JP Rémy Ngono aimant. « J’ai eu la chance d’être aimé par tous mes chefs, comme JP Rémy Ngono, il m’a beaucoup aimé. Il m’a beaucoup aimé malgré tout ce qu’on pouvait dire. Il a toujours su me protéger, d’ailleurs parce que je vais faire une crise de palu. Je travaillais de lundi à lundi, donc je vais être surmené, je vais même tomber un jour et on va m’évacuer à Douala. Je vais faire deux semaines à l’hôpital. Quand je reviens, j’arrive à Yaoundé à 18H30, il coupe l’antenne pour annoncer mon arrivée, que je suis en Mvan… Il va envoyer une voiture me chercher, on va m’escorter jusqu’à Siantou, et on va faire un Breaking News, avec reportage en direct […]. Il aimait trop les mises en scène et je lui dis aussi merci pour ça », a déclaré Cyrille Bojiko. 

De plus, s’exprimant sur toutes les personnes recrutées par JP Rémy Ngono, lorsqu’il était chef de chaîne de la RTS, Cyrille Bojiko a reconnu que l’homme avait du flair pour repérer les talents. 

« JP Rémy Ngono connait parfaitement les médias. Malheureusement, c’est un talent que le Cameroun a perdu. Moi je suis très embêté de le dire. Si JP Rémy Ngono était resté au Cameroun, les médias seraient autres choses que ce qu’ils sont aujourd’hui. Ça je le dis en toute vérité. On peut ne pas l’aimer,… Les médias c’est dans son sang. C’est-à-dire que, je ne sais pas, son sang doit s’écrire avec M : médias. Regardez ce qu’il fait sur RFI, il est tellement à l’aise sur tous les sujets. Pour un autodidacte, c’est formidable ! », s’est exclamé le patron de Balafon Médias Group. 

« JP Rémy Ngono est allé plaider pour la gratuité de mes études à Siantou »

Par ailleurs, celui qui a aussi étudié à l’institut universitaire de Siantou, en parallèle avec son travail à la radio de l’école, a confié que JP Rémy Ngono a tenté de faire qu’il soit exempté de tout paiement de frais de scolarité.  

« À la Radio Siantou, j’avais 30 mille franc par mois. J’étais payé 1000 FCFA par jour. Je payais mes études quand-même. Le premier trimestre, j’ai payé normalement. Au deuxième trimestre, JP Rémy Ngono, je le dis encore, ce garçon est formidable. Il est allé plaider pour la gratuité de mes études. Il dit à Siantou : ‘Regarde ce que cet enfant fait […]’. Il a obtenu la gratuité mais on a plutôt donné la réduction. Je payais 50% […] », a témoigné le présentateur de C’EST LE WEEKEND, sur sa chaîne Balafon TV.

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