Une « invitée permanente » de l’émission ET SI ON EN PARLAIT sur la CRTV accusée de maltraitance sur sa fille adoptive
L’information a été traitée et relayée par la chaîne publique nationale en ce début du mois de Mai 2024.
C’est l’alerte de sa maîtresse d’école qui va mettre fin au calvaire de la fillette de 9 ans. Les images présentées dans le reportage de la Crtv, même si elles sont floutées, ne sont pas des moins choquantes. La présumée coupable de cette horreur ne serait nulle autre que la mère adoptive de la fille, la nommée Lisette Émeraude Ndi, une psychologue de formation qui joue souvent le rôle de « consultante » dans un programme de la télévision publique.
D’après Aboubakar Abbo, l’auteur du reportage, la petite Lisette, habitant le quartier Etoa dans l’arrondissement de Yaoundé 3 « aurait subit les pires sévices corporelles de la part de celle qui devait lui offrir un toit ». Les actes de torture auraient duré jusqu’à ce que les enseignantes de la fillette remarquent les dégâts sur son corps. « Quand j’arrive au bureau [de la directrice] je trouve mon élève en question en larme. La directrice me dit qu’elle a remarqué la démarche de l’enfant, voilà pourquoi elle l’a intercepté. L’enfant lui a montré le fessier et elle lui a demandé d’enlever le caleçon parce que ça l’étouffait, c’est pourquoi elle pleurait. Je me rends compte que ses pieds sont écorchés, comme des griffes », a raconté la maîtresse de l’enfant au micro de la Crtv.
La petite Lisette a ensuite été conduite au centre médical d’arrondissement d’Etoa où elle est prise en charge physiquement et psychologiquement, avec l’aide de sa maîtresse d’école. Sa mère adoptive, présumée coupable de ces actes, est quant à elle en garde à vue au commissariat de sécurité publique du 19 arrondissement de la ville de Yaoundé où l’enquête suit son cours.
Il est à noter que Lisette Emaurade Ndi, accusée de maltraitance sur sa fille adoptive n’est pas journaliste à la Crtv, contrairement à des informations rapportées par des médias en ligne. Psychologue de formation, elle est régulièrement invitée à l’émission ET SI ON EN PARLAIT et n’aurait aucun lien contractuel avec la télévision publique.
