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L’UNESCO sensibilise les étudiants journalistes sur les risques liés au métier

Une conférence-débat s’est tenue à cet effet ce vendredi 1er novembre à l’amphithéâtre Hervé Bourges de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’information de la Communicationne conférence-débat s’est tenue à cet effet ce vendredi 1er novembre à l’amphithéâtre Hervé Bourges de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’information de la Communication (ESSTIC)

49 journalistes tués en 2019, ce sont les chiffres d’une récente étude de l’UNESCO. À l’occasion de la célébration de la journée mondiale pour la fin de l’impunité contre les crimes envers les journalistes, l’organisation onusienne a tenu à sensibiliser les étudiants en journalisme sur les dangers et réalités du métier qu’ils espèrent pratiquer. Ceci, autour d’une conférence-débat, avec sujet axé sur le cadre légal, les réalités et les dérives qui entourent la profession qu’est le Journalisme et le principe de liberté de la presse. Autour de la table, le professeur Claude Assira, homme de droit, le docteur Kingsley Ngangue enseignant à l’Université de Buea , le colonel Cyrille Atonfack, chef de la cellule communication au ministère de la Défense et le maître des lieux, le professeur Laurent Charles Boyomo Assala.

En deux heures d’échanges, on aura retenu des différentes interventions, que le journaliste exerce un métier sensible, qui le soumet de façon permanente au danger, malgré le fait qu’il soit protégé par la loi. Ainsi, le Cameroun a lui été félicité pour l’absence de meurtre visant les journalistes, même si au niveau de la liberté de la presse, il y’a encore de nombreuses entraves. Il y’a également eu des réflexions, afin de permettre aux journalistes d’avoir davantage de protection. Sur ce point, l’attention a été attiré par le colonel Atonfack sur le journalisme patriotique, qui doit se détourner des discours extérieurs, pour publier l’information, la bonne tirée à la source et plusieurs fois vérifiée. Pour le professeur Claude Assira, il faut fixer un cadre légal autour de la liberté de la presse et de la liberté d’expression: « Nous avons dans un premier temps essayé de présenter l’antinomie qui peut exister entre deux valeurs qui sont des valeurs essentielles. L’une constitue le droit à la liberté de la presse, à la liberté d’expression qui est un droit fondamental aujourd’hui, prévue par la constitution du Cameroun , par les différents éléments internationaux en matière de droit à l’information et également par les différentes lois du Cameroun ».


Au terme de l’échange, les uns et les autres se sont dits satisfaits, promettant de se retrouver au même moment l’année prochaine, pour une nouvelle évaluation.

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