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Liberté de la presse : le Cameroun gagne 8 places au classement de reporters sans frontières

D’après les indications de l’organisation, le pays a progressé en 2024 même s’il est le dernier de la sous-région Afrique centrale.

Un an après l’assassinat de Martinez Zogo, événement qui avait coûté des points au Cameroun lors du classement 2023 de Rsf, l’environnement semble s’améliorer. Le pays passe de la 138e à la 130e place, avec zéro journalistes tué dans le cadre de son travail depuis son dernier rapport en mai 2023, et 4 journalistes détenus à cette date.

D’après Rsf, doté d’un paysage médiatique parmi les plus riches du continent, le Cameroun n’en est pas moins l’un des pays les plus dangereux d’Afrique pour les journalistes. « Les professionnels de l’information y évoluent dans un environnement hostile et précaire ». Pour ce qui est de la sous-région Afrique centrale, le pays est classé derrière le Gabon (56e), la RCA (76e), le Tchad (96e), la RDC (123e) et la Guinée Équatoriale (127e).

Pour l’année 2024, le Cameroun est moins classé que les pays du Sahel où des répressions à l’encontre des médias ont été observées ces derniers mois. C’est le cas du Niger (80e), du Burkina Faso (86e) et du Mali (114e).

Le pays gagne donc 8 places, mais les chiffres de reporters sans frontières sonnent comme un appel au renforcement des engagements en faveur de la liberté de la presse et la sécurité des journalistes.

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