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Sismondi Barlev Bidjocka traine le CNC en justice

Le journaliste et directeur général de RIS FM accuse dans une lettre adressée au procureur de la République ce 13 décembre, le Conseil national de la communication, de bloquer les activités de sa radio, neuf jours après la fin de sa suspension.

Le 03 septembre 2022, RIS FM cessait d’émettre. La radio avait alors été scellée, ce qui matérialisait une suspension de 03 mois, à la suite de la diffusion d’une conversation à caractère « érotique » entre un professeur de lycée et une élève, dans le programme « ÉDITORIAL », le 07 juin 2022, jugée porter « atteinte à la pudeur et aux moeurs et à l’éthique morale » par le CNC.

En plus la radio avait déjà été sanctionnée après une plainte du député Cabral Libii qui accusait son promoteur « de désinformation ».

Pendant 3 mois donc, la radio est restée en hibernation, dans l’attente d’une reprise de signal le 03 décembre 2022. Toutefois, selon son promoteur, plusieurs jours après la fin de la sanction, les scellés restent posés sur les portes de la radio, et celle-ci est dans l’impossibilité de reprendre pleinement ses activités, déplore Sismondi Barlev Bidjocka : « c’est une situation dérangeante qui, au-delà de la sanction, nous fait perdre des contrats des annonceurs qui nous ont donné un moratoire de bienveillance ».

Face à cette situation et au préjudice qu’il estime déjà à 27 millions de FCFA, Sismondi Barlev Bidjocka a saisi le procureur de la République ce 13 décembre 2022, pour dénoncer cette situation, et la soumettre à l’arbitrage de la justice. Si cette plainte est prise en compte, l’institution de régulation du secteur de la communication au Cameroun pourrait écoper d’une sanction financière conséquente, afin de régler le préjudice.

Pour l’heure, elle ne s’est cependant pas encore exprimée sur ce nouveau dossier.

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