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Confidences : « Ernest Obama m’a dit avoir compris que ses batailles passées étaient gratuites et reconnaît ses erreurs. »

En détention au Groupement de gendarmerie de la ville de Yaoundé depuis le jeudi 18 juin 2020, l’ancien directeur de Vision 4 a reçu la visite ce samedi de Christophe Bobiokono, directeur de publication du journal Kalara. Ernest Obama dit regretter ses batailles passées.

Le patron du journal d’information du monde juridico-judiciaire au Cameroun, qui a rencontré ce 20 juin l’ex Directeur de Vision 4 raconte que ce dernier a été marqué par « les messages de soutien que lui ont destiné de nombreux confrères, notamment Boris Bertolt et Jean-Bruno Tagne. ». « Il reconnaît ses erreurs et estime avoir compris que ses batailles passées étaient gratuites » confie C. Bobiokono. De nombreux confrères même, ceux avec qui il a souvent été très critique, avaient été frappés par les images de son arrestation. Il lui est entre autres reproché de prétendus détournements de fonds, de la haute trahison et complicité avec ennemi.

C. Bobiokono affirme que le journaliste est en santé et est gardé dans d’assez bonnes conditions. Aussi, il rejette en bloc les accusations portées contre lui et dit ne nourrir aucun ressentiment contre son ancien patron, avec qui il espère avoir des « relations normales ».

Dans sa note, le membre du conseil national de la communication fait savoir que Ernest Obama a été interpellé sans plainte. « Le journaliste a été interpellé sans plainte, ni aucune convocation alors que rien ne justifiait l’emballement qui a été orchestré par le procureur de la République du TPI  de Yaoundé centre administratif. Il a été notifié de sa garde à vue jeudi soir. En principe, elle expire aujourd’hui. »

Christophe Bobiokono ne s’est pas limité qu’à cette discussion. Il s’est aussi rendu au tribunal de première instance pour rencontrer le procureur de la République, en vue de solliciter la libération du journaliste Ernest Obama, qui se dit prêt à comparaître libre.

Avec Y.N.

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