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Le Snjc invite les journalistes à mener une enquête poussée sur les activités de l’entreprise de Nourane Fotsing

Le Syndicat national des Journalistes du Cameroun (Snjc) s’est indigné du communiqué de presse publié par Nourishka, l’entreprise du Député du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn).

Dans une note publiée ce samedi 13 août 2022, le Syndicat national des Journalistes du Cameroun (Snjc) a réagi au communiqué signé par Daniel MBE, chef de produit de l’entreprise NOURISHKA, qui affirme avoir donné la somme de 50. 000 FCFA au journaliste Tony Menga pour la promotion de ses nouveaux produits sur France 24.

Le Snjc « Constate la mauvaise foi générale dont est imbibé ce qui est ici présenté comme étant un communiqué de presse, et dans lequel on traite avec beaucoup de légèreté une question de santé publique en tronquant la vérité car la FDA (Food and Drug Administration) homologue les produits commercialisés sur le marché américain. De façon générale, elle n’exige aucune formalité sanitaire préalable à l’exportation, ni agrément des usines de fabrication, ni certificat à l’exportation. La norme ISO 2200 n’existe pas et le processus de normalisation est long, fastidieux et coûteux », a d’abord rappelé Marion Obam, la présidente de l’association sur la note.

La nouvelle dirigeante, du Snjc est choquée « par la volonté de l’entreprise de rendre la presse responsable de sa turpitude et de ce fait, dénonce énergiquement la tentative de corruption effectuée sur les journalistes de France 24 ».

Le Syndicat s’étonne du fait « qu’une entreprise de l’envergure de NOURISHKA étale son ignorance des usages en matière de publi-reportages » et tient à « rappeler à l’entreprise NOURISHKA, que les publi-reportages se payent au service commercial sur la base d’un contrat en bonne et due forme; et afin que les choses soient définitivement claires et par conséquent qu’un publi-reportage ne saurait coûter le montant avance », lit-on.

Et d’ajouter que l’association qu’elle dirige est surprise de savoir « que la société NOURISHKA qui insinue que le journaliste n’est pas à son premier forfait se soit ouverte à lui [Tony Menga] pour, à posteriori, demander qu’une enquête soit ouverte sur sa moralité ».

Par conséquent, le Syndicat « Invite les journalistes à mener une enquête poussée sur les activités de cette entreprise, responsabilité sociale oblige » et « rappelle à tous les journalistes et travailleurs des médias qu’ils ont intérêt à adhérer au SNJC pour une défense grégaire de la profession et ceux qui l’exercent », a insisté Marion Obam.

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